bonsoir confident... je ne t'ai pas oublié...j'ai encore toute ma tête !
sérenité et angoisses perpetuelles, ça décrit bien ce mois passé à mon goût. le travail, les cours, la vie, le fleuve, les nuages tout ça.. qui tourne autour de sa tête et qui se met entre les deux yeux bien logé et prêt à savourer le spectacle. je mange mes angoisses et elles se réveillent quand je m'endors ! cauchemars et panique profonde avant de mendier pitoyablement au marchand de sable quelque grains parce que j'ai peur de me retrouver seule et oubliée. j'ai rếvé qu'on tuais amine, qu'on me tuais, qu'on voulait me faire du mal quoi. ça doit faire deux semaines que c'est comme ça. j'ai l'impression que je suis arrivée à un stade de ma vie dans lequel je dois servir de pillier pour les autres autour de moi alors que je sais même pas comment ranger ma propre maison. vraiment ironique pour le coup, je dois briefer, conseiller, écouter, expliquer et moi alors dans tout ça! mon moi est toujours important ! mettons deux minutes la priorité sur le moi s'il vous plaît! j'implore ! puis tout se passe dans la plus haute déconcertance. le grand problème de cette vie c'est la fatalité des actions. personne ne se réveille, personne n'y met le coeur, le monde avance, le monde oublie. qui se souviendra de nos petits états d'âme occidentaux. c'est juste le mal de mer qui nous secoue mais on a pas la patience d'attendre que ça passe et ça chamboule tout le monde autour de nous! les petites vagues font de gros impacts. on a pas toujours la condition pour bien voir, on tourne en rond et on perds l'équilibre un peu.
je suis l'accordeur d'instruments ambulant ! venez me voir, j'offre et je donne sans espérer un retour quelconque. c'est la condition pour aimer. jouez la harpe quand je m'exprime. genoux fléchis au sol et front au ciel. probablement pour ça que je pense a mes soeurs tout les soirs avant de dormir... et si je ne crois en rien je crois en mes espoirs. j'agis en conséquence parce que j'accepte que l'absurdité nous suive depuis le début de tout. qu'elles se plaisent profondément dans ce qu'elles sont ou dans ce qu'elles ne sont pas encore mais qu'elles souhaitent timidement, secrètement, loin des orbites obscènes de ces autrui ordurier.
je me suis comprise et me voilà assise dans le salon comme une conne avec la vie que j'aurais pas forcément demandé mais dans laquelle je me complais relativement bien. j'ai bien entamé les réparations internes, voyons comment les sutures feront tout péter ou trouveront leurs places dans l'immersion organique...
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